Ordre des Frères Mineurs Capucins
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Chapitre 3

Texte: Les clercs accompliront l’office divin selon l’Ordo de la Sainte Église romaine.

Prière liturgique et prière mentale

Frère scrupuleux - Que signifie le terme Office divin ?

Frère Mature - Les quatre Maîtres disent qu’il s’agit aussi bien des choses contenues dans le bréviaire que de celles qui se trouvent dans le missel. Les frères doivent donc étudier attentivement les rubriques et les observer inviolablement. Ils doivent aussi observer l’uniformité dans l’office et la messe, toute variation troublant la paix de la communauté et étant un scandale pour les séculiers.

Frère scrupuleux - Avons-nous une concession à faire sur l’office divin ?

Frère mûr - Innocent VIII a permis que lorsqu’un frère omettait quelque chose à l’office divin, mais pas par malice, il pouvait y suppléer en disant n’importe quel psaume, ou Notre Père, ou Ave Maria et Alexandre IV a permis la même chose. Léon X permettait aux frères légitimement occupés de dire l’office à l’avance ou plus tard sans scrupule. Cela signifiait qu’ils pouvaient dire Matines avant minuit et les Heures pendant la journée jusqu’aux Vêpres. Il suffisait que, dans ce cas, ils envisagent de les dire avec plus de dévotion et de calme. Notons que celui qui n’est pas empêché ou occupé doit dire l’office au moment voulu. Il vaut mieux que celui qui est occupé anticipe l’heure, car il est plus prudent d’anticiper que de retarder, ce qui équivaut à une négligence.

Frère scrupuleux - Les frères sont-ils toujours obligés de dire l’office au choeur ?

Frère mûr - Martin V dit que les frères qui n’ont pas d’excuse raisonnable doivent se réunir au choeur avant le début de l’office pour préparer leur coeur au Seigneur.

Frère scrupuleux - Citez un bon document à ce sujet pour ceux qui sont scrupuleusement pieux.

Frère mûr - Je dis qu’un frère doit réciter l’office comme un ange de Dieu et penser toujours qu’il se tient devant les yeux de la majesté divine. Qu’il entre dans le choeur au premier son de la cloche de l’office, et qu’après avoir fait la génuflexion, il prépare son coeur pour le Seigneur, en observant toutes les cérémonies et les rubriques avec la plus grande diligence. Qu’il se tienne droit, qu’il regarde le livre avec les plus hautes pensées, qu’il fasse les profondes inclinations, se souvenant du frère qui ne s’était pas incliné au Gloria Patri, qui apparut après sa mort, alors qu’il était au Purgatoire, debout sur un pilier très élevé au milieu de l’océan et qu’il devait s’incliner cent fois le jour et cent fois la nuit dans la plus grande agonie et le plus grand tourment, dans la crainte de tomber jusqu’à ce qu’il ait achevé les inclinations qui avaient été omises.

Il doit réciter les psaumes avec la plus grande dévotion et attention, la tête découverte, aux heures prescrites, et lorsque l’office est terminé, il ne doit pas quitter l’église immédiatement, mais rester un moment pour louer le Seigneur.

Il ne faut jamais omettre l’office des morts lorsqu’il est prescrit dans le calendrier. En ce qui concerne les frères décédés, rappelez-vous le frère qui était au Purgatoire dans un très grand tourment et Dieu a appliqué les Messes qui ont été offertes pour lui aux frères pour lesquels il n’avait pas offert les Messes qu’il aurait dû offrir, comme il l’a révélé après sa mort.

Lorsque vous devez dire l’office en dehors du choeur, dites-le en restant immobile. Si vous êtes obligé de marcher, rassemblez toute la dévotion dont vous êtes capable. Il est préférable de dire l’office à la maison, avant de partir en voyage. Lorsque Saint François était en voyage alors qu’il était malade, il descendait de son âne sous une pluie battante et disait l’office en restant immobile, puis il disait à son compagnon : “Mon cher frère, si le corps cherche l’ombre, les sources et d’autres conforts lorsqu’il veut manger dans le calme et le repos, à plus forte raison l’âme doit-elle prendre sa nourriture en récitant l’office avec dévotion. N’omettez jamais l’office de dévotion. Le soir, ne quittez pas l’église après Complies. Passez devant le Saint-Sacrement avec le plus grand respect, faites une génuflexion et dites : Adoramus te Christe.

Lorsqu’un frère veut entreprendre un voyage, qu’il entende d’abord la messe. Telle était l’intention de saint François, comme l’indiquent ses premiers compagnons.

Les prêtres qui veulent entreprendre un voyage doivent faire ce qui a été dit plus haut.

Aux plus grandes solennités, qu’ils se préparent à recevoir la grâce de Dieu et les indulgences avec le plus grand soin, par l’abstinence, les veilles et les prières.

Ceux qui servent la messe doivent observer la modestie et la maturité lorsqu’ils vont servir et le faire avec toute dévotion puisqu’ils accomplissent une oeuvre des anges.

Que la prière soit toujours dite dans l’église avec les autres, mais mieux que les autres, car elle est l’un des principaux fondements de l’édifice spirituel. Saint François mettait beaucoup d’espoir dans la prière parce que, dans la prière, l’âme est unie à Dieu, reçoit l’illumination divine, expose le désir de notre coeur à Dieu, reçoit la grâce, fortifie toutes les bonnes résolutions et réalise un merveilleux profit. C’est pourquoi cette pratique est souvent recommandée et répétée dans la Règle.

Il priait volontiers les bras étendus, comme le disent ses compagnons. Il aimait particulièrement le signe salvateur de la croix, qu’il gardait dans son coeur, et il priait sincèrement les frères de prier et il avait l’habitude de dire : “Il est nécessaire que nous nous conformions intérieurement et extérieurement au Fils de Dieu. C’est pourquoi, comme le très pieux Rédempteur, tandis qu’il était suspendu à la croix pour effacer nos péchés et réconcilier avec le Père les misérables pécheurs, les bras étendus en forme de croix, il levait souvent les yeux vers le ciel, exposant les blessures, les douleurs et les angoisses qu’il avait subies. Ses prières déchirantes étaient agréables à Dieu, comme le dit l’Apôtre.

C’est ainsi que nous serons de vrais amoureux du Fils de Dieu dans l’observance de cette règle évangélique et que nous lui serons intérieurement conformes par l’observance réelle des vertus divines, en particulier des trois qui sont le fondement principal de notre perfection, à savoir l’obéissance, la pauvreté et la chasteté, et extérieurement conformes à lui par la modestie des vêtements et l’austérité du mode de vie. En priant, étendons les bras en forme de croix et levons les yeux vers le Père des miséricordes en mémoire de son Fils unique et bien-aimé crucifié, en montrant devant lui, par la forme de la croix, une image semblable à celle d’un autre Christ crucifié, et en portant spirituellement ses stigmates dans nos coeurs par une douleur et une compassion sincères envers la croix la plus amère qu’il a portée dans son corps, notre prière et nos demandes seront agréables à Dieu et apporteront les grâces les plus efficaces. Cela se produira grâce à l’image spirituelle et physique de son Fils bien-aimé qu’il contemplera en nous, car en levant les bras en forme de croix, le Père éternel voit toujours en nous l’image et la ressemblance de son Fils crucifié. C’est pourquoi ses yeux les plus cléments ne peuvent pas ne pas regarder cette image de la croix qui lui rappellera l’extraordinaire et inestimable charité qui a conduit son Fils très doux à la mort la plus cruelle sur la croix, oblation et offrande de douceur à l’odeur agréable.

Saint François exhortait les frères à prier avec ces mots et d’autres semblables…

Bibliothèques et utilisation des livres

Frère scrupuleux – L’utilisation du bréviaire nous est permise par la Règle, l’utilisation d’autres livres est-elle autorisée ?

Frère mature – Comme il a été dit ci-dessus, puisque l’office de prédication nous a été imposé, l’utilisation des livres pour accomplir cet office est également autorisée, comme le dit Nicolas III.

Innocent IV dit que l’utilisation des livres doit se faire en commun et non individuellement. Telle était l’intention de Saint François, comme le dit le Pisan, citant le frère Léon, au point que même les bréviaires devaient être tenus en commun et non individuellement. Le frère Léon a failli se noyer à cause du bréviaire, alors que d’autres se noient en ayant de nombreux livres, comme il l’a vu en vision. Ubertino dit que Saint François disait expressément que celui qui voulait être un véritable frère mineur ne devait pas avoir de livres ni autre chose mise de côté pour son usage personnel, sauf les vêtements permis par la Règle. Ainsi, il ne voulait jamais permettre à un frère, aussi proche soit-il, d’avoir un livre pour son usage personnel.

Le Pisan raconte comment, lorsque Saint François revint d’outre-mer, un ministre lui demanda son intention concernant le chapitre sur la pauvreté. Il répondit : « Mon intention est qu’un frère n’ait rien de plus que l’habit, la tunique, le sous-vêtement et la corde, comme le dit la Règle. » Le ministre répondit : « Que dois-je faire puisque j’ai de nombreux livres ? » Saint François répondit : « Je ne peux ni ne veux aller contre ma conscience, ni contre la perfection de l’Évangile que nous avons promis. Vous voulez paraître frères mineurs et disciples de l’Évangile, mais vous ne voulez pas l’être dans vos actions. » Ainsi, après sa mort, il apparut à un frère en disant qu’il n’y avait jamais eu de frère ayant des livres qui, après sa mort, n’était pas tourmenté de les avoir eus. Voir dans la Conformità, Franciscus regulator, où une phrase effrayante est prononcée contre ceux qui possèdent des livres.

Les anciens prédicateurs avaient un ou deux petits livres manuscrits, sans aucune ornementation. Les confesseurs avaient un livre d’examen de conscience. Je ne sais pas comment ceux qui possèdent de nombreux livres superflus, ornés dans leur reliure, leurs signets, leurs couvertures, et autres peuvent se sentir en sécurité, car, contrairement à la Règle, de telles choses nécessitent de l’argent. Ils ne veulent pas les prêter aux autres et montrent ainsi qu’ils ont un pouvoir sur leur usage.

L’Office Divin des frères et le jeûne pénitentiel

Texte : Que les frères laïcs disent 24 Notre Père pour Matines.

Frère mature – Notez également qu’ils doivent dire les Ave Maria, c’est-à-dire, dire d’abord le Notre Père pour cette Heure, puis les autres Ave Maria, selon l’auteur du livre appelé Speculum fratrum Minorum. Brandolino est d’accord avec cela.

Notez aussi que dans la première Règle, Saint François imposait aux frères laïcs de dire sept Notre Père avec le repos éternel chaque jour pour les défunts, qu’ils devraient observer avec toute diligence, connaissant l’intention de leur saint Père, même si la Règle ultérieure ne le dit pas.

Texte : Et ils jeûneront. Tout ce texte est clair.

Ces frères qui suivaient des suggestions raisonnables en plus du jeûne établi par la Règle et la sainte Église observaient d’autres jeûnes, comme le Carême du Saint-Esprit, de l’Assomption de Notre-Dame, et les vendredis de mars en mangeant du pain et de l’eau. D’autres ne mangeaient rien ces jours-là. Ils faisaient ces choses et d’autres pour plaire à Dieu.

Frère scrupuleux – Pensez-vous que quiconque n’observe pas ce Carême pèche ?

Frère mature – Je ne pense pas, simplement parce que Saint François le laisse libre aux frères. Cependant, il peut pécher per accidens et selon les circonstances, c’est-à-dire s’il y avait mépris ou s’il était en bonne santé et robuste et ne voulait pas l’observer par gourmandise ou sensualité. Lors d’un Chapitre Général, Saint Bonaventure décréta que, pour mériter la bénédiction du Seigneur et éviter de nombreuses choses désordonnées, les frères devraient se contenter d’un seul repas.

Notez que les jeûnes obligatoires doivent être observés selon la rigueur de la Règle, en évitant toute dispense demandée sans raison légitime, et la prise superflue de nourriture, car il est facile de rompre le jeûne.

Les vertus du frère mineur lorsqu’il va dans le monde

Texte : Je conseille, exhorte et admoneste mes frères dans le Seigneur Jésus-Christ que lorsqu’ils vont dans le monde.

Frère mature – Puisque nous lisons que Saint François envoyait les frères dans le monde deux par deux suivant l’exemple du Seigneur, ils ne doivent jamais aller seuls, ni se séparer les uns des autres.

Texte : Ils ne doivent pas se quereller, ni discuter, ni juger les autres.

De telles imperfections sont mauvaises chez tous les chrétiens, en particulier chez les frères mineurs, tant parce qu’ils devraient éviter les troubles mentaux, que pour ne pas scandaliser les séculiers. Si une blessure est faite à quelqu’un, il doit immédiatement pardonner par amour pour Jésus-Christ et traiter l’offenseur mieux qu’il ne traite les autres frères. Celui qui fait le contraire n’est pas un véritable frère mineur.

Texte : Mais qu’ils soient doux, pacifiques, modestes, gentils et humbles, parlant courtoisement à chacun comme il convient.

Ces vertus et toutes les autres doivent briller collectivement chez le frère mineur, surtout lorsqu’il est dehors, dans ses paroles, ses gestes et sa conduite, et il doit être sur ses gardes pour ne pas donner de mauvais exemple aux séculiers. Ainsi, Saint François maudit ces frères qui donnent un mauvais exemple aux séculiers en disant : « Par toi, Seigneur très saint, et par toute la cour du Ciel, et par moi, ton petit, qu’ils soient maudits, ceux qui détruisent par leur mauvais exemple ce que tu as construit plus tôt et ne cessent de construire, à travers de saints frères de cet Ordre. »

Texte : Ils ne doivent pas monter à cheval, sauf en cas de nécessité manifeste ou d’infirmité (précepte équivalent), c’est-à-dire que nous ne devons pas monter à cheval comme le dit Saint Bonaventure, et il entend ni chevaux, ni mulets, ni ânes, ni monter dans des carrosses ou autres, et comme le disent Saint Bonaventure et Martin V, sauf en cas de nécessité évidente et inévitable, c’est-à-dire en raison d’un long et difficile voyage, ou d’affaires urgentes, d’une maladie ou autre.

Pierre Jean dit que les frères ne sont pas autorisés à monter simplement pour un petit rien ou pour quelque chose qui n’est pas approprié à notre condition, encore moins pour le confort ou la récréation, pour susciter des choses ou des querelles, pour faire des quêtes, ou pour entreprendre des affaires privées pour eux-mêmes ou pour des séculiers en dehors de l’obéissance. Même une personne malade et faible ne peut s’excuser du péché dans de tels cas, car les voyages et entreprises non nécessaires devraient être omis dès que possible plutôt que d’aller contre la Règle.

Notez également que les jours de fête d’obligation, ils ne doivent pas voyager à cheval ou à pied pour des voyages non nécessaires. Tant le supérieur qui accorde la permission que le sujet qui demande la permission pèchent mortellement, et encore plus lorsque le sujet insiste. Je ne pense pas qu’il soit légitime, comme le font certains, de voyager le lendemain de la fête si le jeûne peut être observé, surtout si le voyage n’est pas nécessaire.

Les statuts généraux stipulent que personne ne doit monter sans la permission du Gardien et des Discrets, engageant leur conscience, prescrivant qu’ils aient la permission par écrit et que les Gardiens demandent à voir la permission écrite. S’ils doivent monter pendant le voyage, ils doivent expliquer la nécessité au Gardien immédiatement à leur arrivée sur place, et quiconque agit autrement ou accorde la permission doit jeûner au pain et à l’eau pendant une journée entière.

Par conséquent, les frères doivent voyager à pied et non monter comme l’a fait Jésus-Christ, qui n’a monté sur un âne qu’une seule fois pour accomplir l’Écriture. Lorsqu’il envoya les disciples dans le monde pour prêcher, il les envoya à pied, non à cheval.

“Dans chaque maison où ils entreront, ils diront d’abord : « Paix sur cette maison. » Et selon le Saint Évangile, ils peuvent manger de la nourriture qui leur est servie, à condition qu’elle soit licite pour eux de la manger.

Saint Bonaventure dit qu’en disant « ils peuvent », cela ne commande pas mais permet. Par conséquent, celui qui souhaite s’abstenir de cette nourriture ne va pas à l’encontre de la Règle. Il est également dit « ils peuvent » non pas simplement, mais selon le Saint Évangile, modifiant ainsi la permission de sorte que tout soit fait selon la règle de la convenance évangélique. Cela est seulement permis à ceux qui ont été envoyés prêcher. Ainsi, ceux qui ne vont pas pour le salut des âmes n’ont pas cette permission. Puisque cette déclaration est tirée du chapitre dix de Saint Luc : « Mangez ce qu’on vous donnera », et suit immédiatement : « Guérissez les malades qui y sont », il est certain que cela signifie spirituellement. Ainsi, la manière de guérir les âmes n’est pas d’utiliser des aliments très délicats que ceux qui invitent ne consomment pas, car cela ne guérira pas les âmes, mais par un mauvais exemple les détournera de la sainteté vers l’infirmité. Ainsi, là où ceux qui dirigent la maison s’abstiennent de viande, il n’est pas légitime pour les frères de la manger, et là où il y a un excès de nourriture, la voie de la sainteté évangélique n’est pas promue. C’est ce que dit Saint Bonaventure.

Les compagnons de saint François disent que, bien qu’il n’ait pas simplement interdit de manger de la viande, de sorte qu’ils pouvaient en manger à l’extérieur de la maison et chez les laïcs, ce n’était pourtant pas son intention que les frères mangent de la viande comme nourriture ordinaire, alors qu’ils pouvaient vivre de pain et de vin d’eau, ainsi que d’un plat commun des pauvres. Agir autrement, c’est ne pas comprendre l’esprit de saint François concernant la vie apostolique.

Ainsi, les choses que les laïcs recherchent avec sollicitude nous sont interdites, en particulier celles sans lesquelles la nature ne peut être soutenue et que les autres pauvres n’utilisent pas ou ne voient même que rarement. Ainsi, rechercher ces choses ou les acheter avec de l’argent ne serait pas seulement contre la pureté de la Règle, mais aussi un scandale pour les laïcs. Par conséquent, tout comme les frères doivent s’habiller de vêtements usés, ils doivent manger une nourriture simple et pauvre, comme les autres pauvres qui sont vraiment malheureux. Saint François réprimanda les frères qui mettaient plus de nourriture que d’habitude à Noël à cause de la visite d’un ministre, et il dit qu’ils avaient agi contre la pauvreté, et ce jour-là, la Reine du monde n’eut que du pain et le Seigneur de l’univers gisait dans une crèche comme un pauvre. Ceci se trouve dans la Leggenda antique

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