Chapitre 54
Qu’on lise souvent ces Constitutions.
Enfin, Nous ordonnons absolument, que les Supérieurs emploient tous leurs soins, à faire lire ces Constitutions publiquement, une fois toutes les Semaines, afin qu’elles s’impriment mieux dans l’esprit des Frères, et qu’ils les observent plus parfaitement, ceux qui y seront plus négligents, qu’ils en soient punis, à l’arbitre du Vicaire Provincial, et lorsqu’ils ne s’en corrigeront pas, après trois avertissements des Vicaires, qu’ils soient privés de leurs Offices, et qu’aussi les Vicaires Provinciaux, qui se seraient portés trop négligemment, dans l’Observance exacte de ces Constitutions, soit pour eux, soit pour les autres, ou qui ne les feraient pas lire, ou qui ne puniraient pas ceux, qui y manqueront, ce qu’on laisse pourtant à leur liberté, et qui enfin en étant avertis ne s’en corrigeraient pas, souffrent la même peine de déposition de leurs Charges.