Chapitre 5
Que les Frères à qui le Seigneur a fait la grâce de s’occuper au travail le fassent avec fidélité et avec dévotion ; en sorte qu’évitant l’oisiveté, qui est pernicieuse à l’âme, ils n’éteignent point l’esprit de la sainte oraison et de la dévotion, auquel il faut faire servir toutes les autres choses temporelles.
Quant à la récompense de leur travail, qu’ils reçoivent pour eux et pour leurs Frères ce qui est nécessaire à la vie, excepté de l’argent et de la monnaie ; et cela avec humilité, comme il sied bien à des serviteurs de Dieu, et à des gens qui font profession de la très-sainte pauvreté.